Danses orientales

La danse orientale est une danse originaire d'Egypte et des pays arabes, dansée par les femmes, mais aussi, depuis toujours (et de plus en plus) par des hommes, à travers le monde. En arabe, elle est appelée "Raqs al sharqi" (littéralement : danse orientale) et en turc "Oryantal dansı", qui a donné le terme de « danse orientale ». 

 

Elle est reconnue comme l'une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Syrie, Irak), et de la Grèce.

De façon générale, cette danse se caractérise par la dissociation des parties du corps (isolations) qui peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre. Cet art compose aussi bien avec les rythmes saccadés que lents et fluides.

 

La danseuse exprime par cet art sa féminité, sa vitalité, mais aussi ses sentiments, joies et peines. Il en existe plusieurs styles, dépendant des différentes régions d'Egypte ou des pays d'origines, mais aussi de multiples fusions émergentes. Elle peut utiliser comme accessoire un voile (ou deux : double voile voire plus), des ailes d'isis (voile plissé), canne (Saadi: parodie de la danse des hommes (rasq tahtib) avec leurs bâtons), Melaya Leff (grande étoffe séparée au milieu par une broderie et décorée avec des paillettes dorées ou argentées), sagattes, Shamadan (candélabre porté sur la tête), éventails...

 

 

 

 

 

 

 

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Fusion orientale - ethnique et urbaine

Courant né en Californie (Etats-Unis) à la fin des années 60, c’est une nouvelle approche de la danse orientale, où l’image de la femme se veut affirmée et forte.

 

Elle s’inspire et combine les vocabulaires (mouvements et costumes) des danses folkloriques (orientales - berbères, indiennes, flamenco…) pour en recomposer un qui lui est propre. Cela donne un riche mélange entre orient et occident, ancien et moderne. Cette fusion permet d’explorer une multitude de styles tels le hip hop, le flamenco, les danses indiennes, tziganes ou contemporaines, le burlesque… , pour ainsi découvrir, comprendre et respecter leurs cultures.

 

La fusion, ou danse tribale fusion, associe discipline du corps et grâce, souplesse et élégance, ondulations et plaisir de danser. Elle favorise l’acceptation, la connaissance et la maîtrise de son corps par un travail musculaire profond et le développement progressif de sa souplesse. Elle accueille toutes les femmes, minces ou rondes, jeunes ou plus âgées, petites ou grandes et leur permet de s’affirmer, tant en termes d’estime de soi que de sensualité.

La dénomination “tribale” fait référence au principe d’égalité : dans les danses de semi-improvisation, chaque danseuse est tour à tour meneuse et suiveuse. Cela développe la créativité, la spontanéité, le respect, renforce la bienveillance ainsi que la confiance en soi et en ses partenaires. ​

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Dance hall

Le dancehall est d'origine jamaïcaine, découlant directement du reggae. Il tire son nom de l'anglais dancehall (« salle de danse » ou « salle de bal », en français) qui désigne le lieu où l'on danse à l'intérieur comme à l'extérieur. C’est à la fin des années 80 que les premiers mouvements Dancehall ont été crées, notamment grâce au fondateur BOGLE à qui l'on doit la naissance de cette danse. 

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On parle de « culture dancehall » : les danseurs s'expriment et créent des mouvements appelés "steps dancehall" en s'inspirant de leur vécu et de ce qui les entourent. La danse requiert un ancrage au sol et une bonne maîtrise des isolations. Les mouvements sont dynamiques et fluide. "On parle de Flow Dancehall".

 

On distingue deux genres dans le style Dancehall : féminin et masculin. 

Les deux styles sont différenciés par la musique. Lorsque le chanteur s'adresse aux femmes dans la musique, le style approprié est le style féminin que l'on appellera Dancehall Gyal en patois, soit Dancehall Girl en anglais. Les premiers mouvements féminins sont apparus dans les années 90 en Jamaïque. Le Gyal se caractérise par l'ancrage au sol, la souplesse et les isolations du bassin. L'expression à travers cette danse est forte et représentative de l'histoire des femmes jamaïcaines. Les mouvements sont sensuels, assumés et puissants et développent fortement la confiance en soi.